Deadlink, développé par Gruby Entertainment et édité par Super Good Games, est un FPS roguelite nerveux qui vous plonge dans un univers cyberpunk dystopique. Sorti officiellement le 27 juillet 2023 sur PC après une phase d’accès anticipé, le jeu vous met dans la peau d’un agent du projet expérimental Deadlink.

À bord d’une enveloppe de combat autonome, vous devrez infiltrer et saboter les opérations des mégacorporations tout-puissantes qui contrôlent ce monde. Avec son gameplay frénétique, ses niveaux générés de manière procédurale et ses mécaniques de progression dynamique, Deadlink réussit-il à se démarquer dans un genre déjà saturé ?

Un cyberpunk sans concessions

L’univers de Deadlink est aussi sombre qu’effréné, plongeant le joueur dans une dystopie où les mégacorporations dictent la loi. Vous incarnez un agent de combat dont la conscience est projetée dans une enveloppe cybernétique, un exosquelette armé jusqu’aux dents. Votre mission ? Saboter les infrastructures des entreprises tout-puissantes en infiltrant leurs installations clandestines. L’histoire, bien que minimaliste, sert avant tout de toile de fond à l’action, laissant le gameplay prendre le dessus.

L’histoire de Deadlink ne se dévoile pas à travers des dialogues ou des cinématiques classiques, mais grâce à une narration environnementale soignée. Chaque niveau, généré de manière procédurale, regorge de détails qui racontent silencieusement la domination des mégacorporations sur ce monde cyberpunk. Des affiches de propagande, des laboratoires abandonnés et des installations ultramodernes illustrent le contrôle omniprésent de ces géants industriels, tandis que les ennemis eux-mêmes incarnent les excès d’un système corrompu.

En tant qu’agent de combat, votre personnage reste volontairement anonyme. Ce choix permet au joueur de se concentrer sur l’action et de s’impliquer directement dans l’expérience. Bien que votre avatar soit dépersonnalisé, les brefs échanges avec des membres de l’équipe de support, comme les ingénieurs et les opérateurs à distance, apportent un contexte subtil et renforcent le sentiment d’appartenance au projet Deadlink.

Le cadre narratif est renforcé par l’atmosphère oppressante du jeu, où le joueur ressent constamment la pression des missions successives. La combinaison de l’esthétique cyberpunk et des enjeux dystopiques crée un univers cohérent, où la lutte contre les corporations semble à la fois désespérée et exaltante.

Un ballet de destruction

Deadlink brille par son gameplay frénétique et sa capacité à immerger le joueur dans un combat constant, mêlant réflexion tactique et réflexes aiguisés. En tant que FPS roguelite, le jeu exploite au maximum les bases du genre tout en apportant ses propres innovations, rendant chaque run unique et stimulant.

Le cœur de Deadlink réside dans son système de combat ultra-rapide, où chaque affrontement est une danse mortelle entre esquive, tir et utilisation de capacités spéciales. Vous êtes équipé d’une enveloppe cybernétique dotée de pouvoirs uniques, tels que des drones d’attaque ou des champs de force, qui ajoutent une dimension stratégique aux combats. Le jeu pousse à la mobilité constante : rester immobile est synonyme de mort, tandis que jongler entre les armes et les gadgets vous transforme en une machine de destruction fluide.

Chaque run vous met face à des vagues d’ennemis variés, allant de simples drones à des unités plus lourdes capables de vous écraser en quelques secondes si vous perdez votre concentration. Le rythme est effréné, mais les contrôles précis permettent une prise en main immédiate, même pour les joueurs novices en FPS roguelite.

Les niveaux de Deadlink, générés de manière procédurale, garantissent que chaque partie soit différente de la précédente. Bien que la construction des environnements puisse sembler répétitive sur le long terme, la disposition des obstacles, des ennemis et des ressources est pensée pour maintenir un équilibre entre défi et récompense. Vous devrez naviguer à travers des laboratoires high-tech, des ruelles sales et des salles de contrôle, chaque zone offrant des opportunités de combat distinctes.

Le design encourage également l’exploration rapide et stratégique. Des zones cachées regorgent de ressources précieuses, comme des améliorations temporaires ou des fragments de données, mais y accéder nécessite souvent de prendre des risques supplémentaires en pleine bataille.

Le système de progression de Deadlink repose sur l’acquisition de crédits et de ressources au cours des runs, que vous pouvez utiliser pour améliorer votre enveloppe cybernétique et débloquer de nouvelles armes et capacités. Chaque mort est une opportunité d’apprendre et d’améliorer votre arsenal, transformant l’échec en un élément clé de la courbe d’apprentissage. La diversité des builds possibles incite à expérimenter, offrant une grande rejouabilité.

Le jeu récompense également l’audace : des missions secondaires, intégrées au cœur des niveaux, permettent d’obtenir des bonus substantiels si elles sont accomplies, ajoutant une couche de challenge supplémentaire.

Une symphonie cybernétique

Deadlink se démarque par une esthétique cyberpunk saisissante, associée à une bande-son énergique et immersive. Chaque élément visuel et sonore est conçu pour amplifier l’intensité de l’expérience et plonger le joueur dans un univers futuriste sombre et oppressant.

L’univers visuel de Deadlink embrasse pleinement les codes du cyberpunk : néons vibrants, architectures anguleuses et environnements saturés de détails technologiques. Les zones traversées, bien qu’aléatoires dans leur agencement, présentent une variété visuelle qui va des complexes industriels futuristes aux laboratoires froids et aseptisés. Chaque environnement raconte subtilement une histoire sur le pouvoir et la corruption des mégacorporations.

Les modèles des ennemis sont également remarquables, avec des designs variés allant des drones mécaniques brillants aux mercenaires lourdement armés. Ces variations maintiennent l’intérêt du joueur tout en renforçant le sentiment de lutte contre un système oppressif et impitoyable.

Le jeu mise sur des effets visuels impressionnants pour dynamiser les combats. Les explosions, les impacts de balles et les éclats de lumière amplifient chaque affrontement, rendant chaque tir et chaque coup puissamment satisfaisants. Les animations des capacités spéciales, telles que le déploiement de drones ou l’utilisation de boucliers, ajoutent une couche supplémentaire de spectacle sans sacrifier la lisibilité du gameplay.

La musique de Deadlink est un élément central de l’expérience. Ses compositions électroniques rythmées accompagnent les affrontements avec une intensité qui pousse le joueur à adopter un style de jeu agressif et fluide. Les morceaux changent subtilement d’intensité en fonction des phases de combat, renforçant le sentiment d’urgence et de danger constant.

Les effets sonores, eux, complètent parfaitement l’ambiance : le bourdonnement des machines, les cris métalliques des drones ennemis et les décharges d’énergie créent une texture sonore dense et immersive. Chaque coup de feu ou activation de capacité est souligné par un son percutant, renforçant la satisfaction des combats.

J’aime

L

Un gameplay frénétique et précis

L

Une progression roguelite gratifiante et motivante

L

Une direction artistique et sonore parfaitement adaptée

L

Une rejouabilité élevée

J’aime moins

K

Une certaine répétitivité dans les environnements

K

Un cadre narratif minimaliste

K

Une courbe d’apprentissage abrupte