header_ Downward: Enhanced Edition

Dungeons 4: The Good, the Bad and the Evil, développé par Realmforge Studios, est le premier DLC de Dungeons 4, qui enrichit l’expérience du jeu de base en introduisant une nouvelle aventure dans un cadre inspiré du Far West. Sorti le 8 août 2024, ce contenu additionnel propose aux joueurs de poursuivre leur quête de domination du Mal à travers des missions inédites, des ennemis redoutables, et des mécaniques de gameplay renouvelées. Mais ce DLC parvient-il à se démarquer suffisamment pour captiver à nouveau les fans de la série, ou se contente-t-il d’apporter des variations mineures aux mécaniques existantes ?

Un Univers Western qui Ne Manque Pas de Caractère

Dans The Good, the Bad and the Evil, le Seigneur du Mal et son fidèle bras droit, Thalya, se retrouvent plongés dans un décor aride et dangereux, inspiré des westerns spaghetti. Ici, le désert brûlant et les canyons sans fin ne sont pas seulement des paysages, mais des champs de bataille où l’affrontement entre le Bien et le Mal atteint son paroxysme. La Reine des Nains, Brynnhild, accompagnée de sa sœur jumelle, s’érige en antagoniste redoutable, à la tête d’une armée de nains armés jusqu’aux dents. Ces nains, habillés en cowboys, apportent une touche d’humour et de nostalgie cinématographique, tout en représentant un véritable défi stratégique.

Le cadre du Far West, bien que radicalement différent des environnements habituels de Dungeons 4, s’intègre parfaitement à l’univers du jeu. Les cinq nouvelles missions proposées par ce DLC sont non seulement riches en défis, mais elles sont également entièrement doublées, ce qui renforce l’immersion et la profondeur narrative. Le travail de doublage, associé à un script toujours aussi mordant et sarcastique, fait de chaque interaction un plaisir à suivre​

Un Vent de Renouveau ?

Là où The Good, the Bad and the Evil se démarque vraiment, c’est dans l’introduction de nouvelles mécaniques de gameplay qui rafraîchissent l’expérience sans la dénaturer. Parmi les nouveautés, on trouve des unités inédites comme les Pistoleros, les Mitrailleurs et les Brasseurs de bière, qui apportent de nouvelles dynamiques aux batailles. Ces ennemis, bien que basés sur des archétypes de western, ne sont pas simplement des ajouts cosmétiques ; ils obligent les joueurs à repenser leurs stratégies, notamment à cause de leurs attaques à distance et de leur résistance accrue.

Les pièges, élément central du gameplay de Dungeons 4, bénéficient également d’innovations intéressantes. Le « Hydro-Lava-non », un canon crachant de la lave, et les grilles de sol qui permettent de construire sur la lave ou l’eau, ouvrent de nouvelles possibilités pour les architectes maléfiques en herbe. Ces nouveaux éléments de gameplay ne se contentent pas d’ajouter de la variété ; ils exigent une maîtrise plus fine des ressources et une planification stratégique plus rigoureuse pour réussir à repousser les vagues de héros qui envahissent votre donjon.

Un autre ajout marquant est l’intégration des locomotives, ces machines imposantes qui parcourent les plaines désertiques, apportant des renforts explosifs aux forces du Bien. Les joueurs doivent non seulement affronter ces trains, mais aussi apprendre à les exploiter en construisant et utilisant leurs propres locomotives pour renverser le cours des batailles. Cette mécanique, tout en ajoutant du dynamisme aux affrontements, enrichit l’expérience globale en introduisant une nouvelle dimension à la gestion des combats.

Une Ambiance Western Qui Fait Mouche

Visuellement, The Good, the Bad and the Evil s’inscrit dans la continuité de Dungeons 4 avec son esthétique cartoon, mais l’influence western apporte une touche d’originalité bienvenue. Les décors, des villes fantômes poussiéreuses aux vastes étendues désertiques, sont travaillés avec soin pour capturer l’essence du genre tout en restant fidèles à l’esprit de la série. Les créateurs du jeu ont su intégrer les codes du western sans sacrifier l’identité visuelle de Dungeons 4, ce qui donne lieu à une fusion esthétique aussi inattendue que réussie.

L’ambiance sonore, quant à elle, reste fidèle à ce que la série a offert jusque-là, mais elle s’enrichit de sonorités typiques du Far West, avec des mélodies de guitare sèche et des rythmes évoquant les duels au soleil. Ces ajouts, bien que subtils, renforcent l’immersion et donnent à chaque mission une saveur unique. Toutefois, pour les vétérans du jeu, ces nouveautés pourraient sembler trop timides, et l’absence de véritables révolutions sonores pourrait être perçue comme une occasion manquée.

J’aime

J’aime moins

L

L'univers western

L

Des missions doublées, immersives et pleines d'humour noir

L

L'introduction de nouvelles unités et pièges

K

Peu d'innovations majeures

K

Une bande-son qui, malgré quelques ajouts, reste en grande partie fidèle à la formule établie