Les fans de la série Neptunia connaissent bien le charme unique de ses jeux, qui mêlent parodie de l’industrie du jeu vidéo, personnages attachants, et une bonne dose de fan service. Avec Megadimension Neptunia VIIR, Idea Factory vous propose une version remaniée du jeu original Megadimension Neptunia VII avec des graphismes améliorés, un nouveau système de combat, et une intégration de la réalité virtuelle (VR) qui promet de rapprocher les joueurs de leurs déesses préférées. Mais cette nouvelle version sur PC tient-elle ses promesses ?
Un univers familier avec des améliorations visuelles
Megadimension Neptunia VIIR ne cherche pas à révolutionner la formule établie par ses prédécesseurs, mais il apporte tout de même des améliorations notables. Le changement de moteur graphique permet au jeu de bénéficier de textures plus nettes et d’une réduction des effets de bloom qui ternissaient parfois l’apparence des titres précédents. Le rendu est désormais plus propre, offrant une esthétique plus moderne qui sied bien à l’univers riche en couleurs de Gamindustri.
Cependant, malgré ces améliorations, certains aspects techniques restent perfectibles. Le passage à un framerate de 30 FPS (comparé aux 60 FPS du jeu original) peut être un peu décevant, notamment lors des combats où la fluidité est cruciale. Ce compromis a probablement été fait pour intégrer les fonctionnalités VR, mais il peut frustrer les joueurs qui préfèrent une expérience plus fluide.
Un système de combat revisité
Le système de combat de Megadimension Neptunia VIIR se distingue par des ajustements qui apportent plus de profondeur stratégique, bien que cela ralentisse quelque peu le rythme des affrontements. L’introduction d’un système de points d’action (AP) et de points de compétence (SP) oblige les joueurs à réfléchir à leur gestion des ressources, surtout en début de jeu où chaque point compte. Contrairement à Megadimension Neptunia VII, les personnages récupèrent maintenant tous leurs points de vie après chaque combat, ce qui réduit la nécessité de grinder et rend les phases d’exploration plus agréables.
Les combats prennent place dans de petites arènes où la position des personnages est cruciale. L’ajout des « Giant Battles », où l’on affronte des ennemis gigantesques sur des îles flottantes, ajoute un peu de variété aux affrontements standards. Cependant, ces combats ne sont pas fondamentalement différents des autres, si ce n’est par l’échelle, et peuvent parfois manquer d’intensité.
Un charme toujours présent
L’intrigue de Megadimension Neptunia VIIR reprend en grande partie celle de Megadimension Neptunia VII, avec quelques ajustements. Le jeu est divisé en trois arcs principaux : Zero Dimension Neptunia Z, Hyperdimension Neptunia G, et Heart Dimension Neptunia H. Chacun de ces arcs plonge le joueur dans des mondes parallèles, où les héroïnes doivent affronter de nouveaux ennemis tout en sauvant les différentes dimensions de la destruction. Le ton du jeu oscille constamment entre l’humour léger et les moments de tension dramatique, typiques de la série.
Dans le premier arc, Neptune se retrouve piégée dans la Zero Dimension, un monde en ruine où elle rencontre Uzume Tennouboshi, une nouvelle Déesse qui lutte pour sauver sa dimension d’une mystérieuse entité destructrice. Le deuxième arc, Hyperdimension Neptunia G, voit les autres Déesses tenter de restaurer l’ordre dans leur propre dimension en affrontant divers antagonistes. Enfin, le troisième arc, Heart Dimension Neptunia H, relie les fils narratifs des deux premiers arcs tout en introduisant de nouveaux défis pour nos héroïnes.
L’intrigue reste accessible aux nouveaux venus, bien que les références fréquentes aux précédents jeux de la série puissent laisser certains joueurs de côté et être un frein pour les nouveaux venus. De plus, il est important de noter que le jeu n’est pas localisé en français, ce qui constitue un obstacle pour les francophones ne maîtrisant pas l’anglais.
La VR : Une immersion limitée
L’un des ajouts les plus marquants de cette version est l’intégration de la VR, qui permet aux joueurs d’interagir avec les déesses dans une pièce virtuelle. Ces scènes offrent des moments légers où vous pouvez discuter de sujets variés avec les personnages, comme des jeux vidéo ou des sucreries. Cependant, ces interactions sont assez limitées en termes d’interactivité et n’ont pas vraiment d’impact sur l’intrigue principale. De plus, les scènes en VR peuvent sembler déconnectées du reste du jeu, existant dans une sorte de bulle narrative où les événements du jeu n’ont que peu de conséquences.
Pour ceux qui n’ont pas de casque VR, ces segments peuvent être joués normalement, sans perdre d’éléments majeurs du jeu. Mais pour un jeu qui met autant en avant sa compatibilité VR, l’intégration semble davantage une curiosité qu’un élément central de l’expérience.
